Infos France: entre Kinshasa et l’AFC/M23, l’amorce fragile d’un processus de trêve #France
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Ce énième engagement diplomatique sera-t-il le bon ? Alors que les négociations entre la délégation du gouvernement de Kinshasa et celle des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) – celui-ci, soutenu par le Rwanda, contrôle l’ensemble des Kivus – ont débuté il y a plus de trois semaines à Doha (Qatar), une première déclaration conjointe a été rendue publique ce mercredi 23 avril. Lue à la télévision nationale congolaise et relayée par le porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka, sur son compte X, cette déclaration fait état de discussions « franches et constructives ». Le gouvernement et l’AFC/M23 y ont réaffirmé leur volonté d’une « cessation immédiate des hostilités », un engagement qu’ils entendent respecter « immédiatement et pendant toute la durée des pourparlers et jusqu’à leur conclusion ». Le texte inclut également un appel au « rejet catégorique de tout discours de haine et d’intimidation » et appelle les communautés locales à s’aligner sur cette dynamique de désescalade. Débutées fin mars à Doha, sous l’égide du Qatar, ces négociations font suite à une rencontre entre le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et celui du Rwanda, Paul Kagame.
Points de blocage
Rapidement, des blocages sont apparus. Le M23 a notamment insisté pour un engagement public du président Tshisekedi à dialoguer directement, ce que le président congolais a longtemps considéré comme une « ligne rouge ». L’utilisation du terme « terroriste » par le gouvernement congolais pour désigner le mouvement a également constitué un point de friction. Kinshasa souhaitait, en outre, inclure une formulation incitant les autres groupes armés à cesser les hostilités. Des incidents sur le terrain, comme les attaques de miliciens wazalendo à Goma ces dernières semaines, ont également tendu les discussions, le M23 accusant en creux Kinshasa de se cacher derrière ces mouvements de contre-offensive. La question de la libération de prisonniers, demandée par le M23, a aussi fait partie des points de frictions. Les rebelles ont soumis une liste de personnalités dont ils demandent la libération, notamment cinq condamnés à mort dans un procès de plusieurs membres du mouvement. Si Kinshasa a bel et bien procédé à la libération de cinq prisonniers, ces derniers ne sont pas reconnus par le M23 comme faisant partie de la liste présentée dans le cadre de la médiation. Deux cadres du mouvement affirmant qu’il s’agirait plutôt de proches de Christophe Baseane Nangaa, frère de l’actuel coordonnateur de l’Alliance fleuve Congo, Corneille Nangaa. Malgré ces difficultés, les parties se sont accordées afin de « travailler pour œuvrer à la conclusion d’une trêve », qui doit permettre l’instauration d’un « cessez-le-feu effectif ». Le dialogue futur devrait aborder les « causes profondes de la crise en cours » et les modalités pour y mettre fin.
Un dialogue salué avec prudence
Le Qatar, médiateur depuis quelques mois dans cette crise, a salué cette avancée et a appelé les parties à poursuivre le dialogue dans un esprit constructif. La Belgique et le Rwanda ont également exprimé un accueil favorable. Pour le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, il s’agit d’« un pas important, voire décisif, vers une paix durable à l’est, pourvu […] qu’elle soit mise en application en toute bonne foi ». Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a quant à lui souligné « un processus qui a déjà commencé », tout en évoquant des progrès réalisés, « notamment grâce aux décisions du président de la République », Félix Tshisekedi.
L’opposition politique congolaise a également salué cette avancée. Selon Prince Epenge, porte-parole de la coalition Lamuka – plateforme politique dirigée notamment par Martin Fayulu –, il s’agit d’un « premier pas pour un dialogue intercongolais, inclusif devant mener à la résolution définitive de trois crises qui rongent le pays : les crises sécuritaire, politique et sociale ». Cependant, Lamuka appelle à la fusion des différents processus de paix en cours, incluant le processus de Qatar et celui de l’Union africaine, autour de la démarche pilotée par la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l’ECC (Église du Christ au Congo). L’occasion de rappeler que cette déclaration intervient dans un contexte de nombreux échecs diplomatiques. Depuis la résurgence du M23 fin 2021, plus d’une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été signés puis violés, et toutes les tentatives diplomatiques de sortie de crise entre Kinshasa et Kigali ont jusqu’alors échoué.
À Washington, une déclaration de principes entre RDC et Rwanda
En parallèle de ces pourparlers, un autre développement diplomatique a eu lieu à Washington ce vendredi 25 avril. La RDC et le Rwanda ont signé une déclaration de principes, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio. Ce document engage les deux pays dans un projet d’accord de paix. Cette déclaration insiste sur le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, la résolution pacifique des différends, et la gestion des préoccupations de sécurité frontalières, incluant la limitation des groupes armés non étatiques. Elle met également l’accent sur le renforcement de l’intégration économique régionale, notamment dans le secteur crucial des minerais critiques, avec le soutien des États-Unis. La reprise de relations bilatérales normales est aussi prévue.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, signataire pour le Rwanda du document, a précisé : « Aujourd’hui, nous parlons des vrais problèmes, des causes profondes qui doivent être abordées, pour parvenir à une paix durable dans notre région. Celle-ci inclut, avant tout, la sécurité, ainsi que le retour des réfugiés. » Il a ajouté que cette déclaration « ouvre la porte à un accord de paix définitif, donnant un nouvel élan aux efforts en cours », y compris la voie de Doha facilitée par le Qatar, « où nous avons vu d’importantes percées ces derniers jours ». À LIRE AUSSI Est de la RDC : « Le Qatar est perçu comme un acteur neutre, sans exigences démocratiques »
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La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a souligné que la signature représente « un changement notable dans la conversation sur la résolution de la situation dans l’est de la RDC, d’une manière durable ». Elle a conclu : « Il n’y a pas de raccourcis, et toutes les parties devront travailler dur pour bien faire les choses. Le Rwanda attend avec impatience l’accord de paix global, qui couvrira toutes les questions importantes, y compris la sécurité, la gouvernance et les initiatives d’intégration économique régionale. »
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