
Quel est le point commun entre le local des Restos du cœur de Reims et celui de la banque alimentaire de Besançon? Tous deux ont été vandalisés à plusieurs reprises et durant un intervalle de temps très limité, rapportent France Bleu Champagne-Ardenne et France 3 Bourgogne Franche-Comté.
Les serrures des Restos du cœur rémois cassées
Le vendredi 27 septembre dernier, les serrures du bâtiment des Restos du cœur du quartier de Wilson, à Reims (Marne), ont été bloquées. Il y a moins d’un mois, elles avaient été recouvertes de colle, rendant l’accès impossible à l’intérieur du local.
Ce mardi 1er octobre, comme le détaille France Bleu, c’était au tour de la voiture de la directrice du centre d’être victime d’actes malveillants: rayée pour la troisième fois et amputée d’un rétroviseur.
Des pièces dérobées sur les camions bisontins de la banque alimentaire
Du côté de Besançon, rapporte France 3, c’est la septième fois depuis décembre 2023 que des pots d’échappement sont subtilisés sur des véhicules du centre. Des vols qui immobilisent, régulièrement, un nombre important de camions dédiés à la distribution de denrées. Une situation qui agace le responsable du site Miguel Lamboley.
« Certaines associations ne seront pas livrées ou en petite quantité. On a annulé certaines ramasses. On a gardé celles de Besançon, qui verront tout de même une diminution de 10-15 % de produit frais, mais pour les extérieurs, ça sera dégradé », précise Miguel Lamboley au micro de France 3.
À chaque fois, le responsable a porté plainte, en vain. « J’ai la rage. C’est une impunité totale. »
Des actes qui découragent les bénévoles au quotidien
C’est un autre point commun aux deux associations: les actes de vandalisme fatiguent et désolent les bénévoles, qu’ils soient de Besançon ou de Reims. Du moins, c’est ce qu’en pense Arnaud Persyn, président des Restos du cœur dans la Marne au micro de France 3.
« Les bénévoles vont finir par avoir peur si on commence à s’attaquer à eux et qu’est ce qui va se passer ? Ben, il y aura de moins en moins de bénévoles et on sera obligés de fermer des centres ! », confie Arnaud Persyn à France 3.
Selon lui, toutes ces actions malveillantes contribuent à affaiblir l’action des associations, qui peinent à travailler sereinement.
Au total, les actes de vandalisme de Reims et Besançon s’élèveraient, selon les Restos du cœur et la banque alimentaire, à environ 12 600 euros. Si les assurances règlent une grosse partie des dépenses liées aux réparations, dans le cas des pièces volées sur des véhicules, la facture reste importante: 2.700 euros, soit 900 euros par camion.
Article original publié sur BFMTV.com
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