Infos françaises: Que vaut la saison 2 de « Marie-Antoinette » sur Canal+ ? #France

Dans le cadre de notre tâche d’information, nous publions ci-dessous un texte vu sur internet il y a à peine quelques minutes. La thématique est «Actualité française».

Ceci a été diffusé par Le Point – Toute l’info en continu

Signature .

Date et heure de la réception de la dépéche sur notre fil d’info:

Date et heure de publication sur internet:

Titre exacte donné par le journal était: Que vaut la saison 2 de « Marie-Antoinette » sur Canal+ ?

Information et contenu publiés :


Disons-le d’entrée de jeu : la série Marie-Antoinette de Canal+ avait été, lors de la diffusion de la saison 1 en 2022, accueillie avec une certaine fraîcheur. C’est qu’il fallait accepter – comme dans le film de Sofia Coppola – une cour de France qui parle anglais… ainsi qu’un côté europudding (du nom de ces coproductions où se rencontrent tous les accents européens et qui n’y gagnent pas en vraisemblance) et une légère tendance à relire l’histoire de la plus jeune fille de Marie-Thérèse d’Autriche comme un soap opera… N’empêche que pour ceux (comme nous !) enclins à surmonter ces obstacles, la saison 1, intitulée Premiers pas à la cour, fut une excellente surprise.

La newsletter culture

Tous les mercredis à 16h

Recevez l’actualité culturelle de la semaine à ne pas manquer ainsi que les Enquêtes, décryptages, portraits, tendances…

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l’adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

L’effet, avant tout, de la qualité d’écriture de Deborah Davis, créatrice de la série et scénariste de La Favorite (Yorgos Lanthimos, 2018), extrêmement douée pour articuler les relations humaines dans leur complexité (les débuts vacillants du mariage entre le futur Louis XVI et la Dauphine par exemple) et faire ressentir l’intense solitude de la petite Autrichienne à la cour. Lewis Caroll et son Alice au pays des merveilles n’étaient pas loin.

Alors sera-t-on conquis par cette saison 2, intitulée L’Affaire du collier  ? Le principal changement est justement au scénario, puisque l’écriture des huit épisodes a été supervisée non plus par Deborah Davis mais par Louise Ironside, une scénariste britannique qui a travaillé sur Call the Midwife et The Split. Au départ, on craint le pire. L’épisode 1, qui s’ouvre en 1783 par un hiver exceptionnellement rude, met en place la situation politique et personnelle de Marie-Antoinette avec de gros sabots. Scènes embarrassantes où de pauvres gueux qui semblent échappés de la comédie musicale des Misérables agonisent dans la rue et où la reine insiste pour leur faire l’aumône alors que son entourage tente de l’en dissuader. Face à sainte Marie-Antoinette rôde un méchant qui jette des regards sombres façon telenovela – il s’agit du cardinal de Rohan (Maximilien Seweryn).

Et puis il y a l’intrigue amoureuse avec le comte de Fersen. Si Emilia Schüle, la comédienne allemande qui incarne la reine, est une excellente interprète, souvent plus subtile que les dialogues qu’on lui confie, on ne peut guère en dire autant de Martijn Lakemeier, interprète empoté du beau Suédois. Toute la représentation de l’idylle clandestine du diplomate et de la souveraine fait sombrer la série dans une esthétique qui évoque les pires heures de M6 dans les années 1980. Alors que faire ? Abandonner à son destin cette énième incarnation à l’écran de Marie-Antoinette ? Se désintéresser de la si romanesque affaire du collier ? Lâcher une série tournée à Versailles, sur les lieux de l’action, avec des décors et des costumes somptueux ?

La revanche de l’Histoire de France

Ce serait dommage ! Car – et c’est au fond une belle revanche que prend là l’Histoire de France sur le traitement parfois trop cavalier que lui infligent auteurs et scénaristes depuis si longtemps – la saga des années que couvre cette saison 2, celles qui précèdent la Révolution française, se révèle bien trop passionnante pour être délaissée de la sorte. Si l’on excepte la relation avec Fersen – qui reste le point faible de la série tout au long de ses huit épisodes –, la saison 2 gagne en force et en intérêt dès lors que se met en place la machination de la prétendue comtesse de Valois, alias Jeanne de La Motte (Freya Mayor), l’intrigante qui piège la reine dans l’affaire du collier.

Il y a un vrai plaisir à replonger dans les détails de cette histoire rocambolesque qui évoque les quiproquos en vogue dans le théâtre de l’époque (puisque Rohan est piégé par une apparition nocturne de celle qu’il croit être la reine et est en fait une femme vêtue à sa façon). Au-delà de la farce se joue une sorte de préfiguration du destin de Marie-Antoinette : bien avant la Terreur, voici qu’on l’insulte, qu’on la caricature, qu’on la surnomme Madame Déficit et qu’un procès la fait apparaître comme une femme coquette et dispendieuse, qui plus est de mœurs légères puisqu’elle donnerait des rendez-vous clandestins à un homme d’Église à la nuit tombée.

À LIRE AUSSI Quand Camille Pascal revisite l’affaire du collier de la reine
À Découvrir



Le Kangourou du jour

Répondre

La vraie réussite de la série est en fin de compte de faire ressentir combien le château de Versailles est un monde poreux où se faufilent les escrocs comme Jeanne de La Motte, persuadant aisément son monde sous de faux atours d’aristocrate philanthrope, et où s’introduisent les problèmes, les rancœurs, les revendications du pays tout entier. La Marie-Antoinette que présente la série n’est pas la souveraine dotée d’une vraie conscience politique que décrivent aujourd’hui les historiens, elle n’est pas non plus une créature que ronge une forme d’ennui existentiel, telle que la décrivait Sofia Coppola. C’est une femme dont les aspirations au bonheur individuel entrent en contradiction directe avec sa fonction et que la tragédie qui s’annonce nimbe d’une aura de mystère.

Marie-Antoinette, l’affaire du collier. Diffusion sur Canal+ à partir du 17 février à 21 heures (deux épisodes) puis un par soirée les semaines suivantes. Disponible également sur myCanal. Saison 1 (Premiers pas à la cour) disponible en intégralité sur myCanal.

Que vaut la saison 2 de « Marie-Antoinette » sur Canal+ ?

#vaut #saison #MarieAntoinette #sur #Canal

Reprise de l’information dans un style journalistique professionnel descriptif en organisant les idées dans un ordre cohérent avec titres html

Bibliographie :

Histoire de la France.,Suivre ce lien .

La Guerre des mémoires.,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

Révélations et prophéties pour le salut de la France.,Infos sur l’ouvrage. Disponible à CULTURA.

Cet article, qui traite du thème « Le réseau des Enfoirés », vous est spécialement suggéré par les-enfoires.net. La chronique est reproduite du mieux possible. Dans le cas où vous souhaitez apporter quelques précisions concernant le domaine de « Le réseau des Enfoirés » vous pouvez solliciter notre rédaction. La destination de les-enfoires.net est de débattre de Le réseau des Enfoirés dans la transparence en vous apportant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce sujet sur la toile Connectez-vous sur notre site les-enfoires.net et nos réseaux sociaux dans le but d’être informé des futures publications.