Fin du suspens et crise politique évitée en Allemagne. Appelés à voter pour ou contre la poursuite de leur participation au gouvernement, les membres du parti libéral FDP ont décidé de rester au sein de la coalition d’Olaf Scholz.
Publié le : 02/01/2024 – 09:55
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Une assez courte majorité, 52,24 % des adhérents du parti libéral veulent rester au gouvernement, rapporte la correspondante de RFI à Berlin, Blandine Milcent. Et c’est un relâchement chez les libéraux à Berlin, car même si ce vote n’était pas contraignant, un résultat inverse aurait mis la direction du parti sous pression.
Le résultat a été salué par la direction du FDP. « La réalité est claire : le parti souhaite la poursuite de la participation du FDP au gouvernement (…) Les querelles doivent cesser », a déclaré Wolfgang Kubicki, son vice-président.
La consultation des membres du parti avait été lancée dans la foulée d’une lettre ouverte rédigée par des opposants en interne après une série de mauvais résultats électoraux ces derniers mois lors des examens régionaux. En Hesse (ouest), le FDP a à peine dépassé le cap des 5 % lui permettant d’être représenté au Parlement, tandis qu’en Bavière (sud) il n’a même pas atteint ce score.
Les libéraux, en première ligne, mais aussi le gouvernement Scholz dans son ensemble, s’épargnent donc une crise qui aurait sans doute ouvert une période d’instabilité politique, alors que la coalition au pouvoir se déchire déjà sur de nombreux dossiers, comme le budget 2024, la défense de l’environnement ou les questions de l’immigration.
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Mais si 52 % des libéraux qui ont voté voulaient poursuivre l’expérience, logiquement quelque 48 % souhaiteraient, eux, « quitter le gouvernement » a commenté l’initiateur de ce référendum interne. De fait, les libéraux sont fatigués des tensions éternelles au sein du gouvernement. Mais ils sont restés pragmatiques : ils savent bien que s’il y avait de nouvelles élections, le parti libéral allemand pourrait disparaître du paysage politique.
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