Je viens de remarquer ce papier sur la thématique « Actualité française ». Avec régal nous vous en fournissons le principal plus bas.
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Titre exacte donné par le journal était: Influenceurs, valeurs… Le Vendée Globe tente un coup de jeune
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Ils ont entre 20 et 30 ans, n’ont pas forcément grandi au bord de la mer et se sont pris de passion pour le Vendée Globe. Un mois après le lancement, aux Sables-d’Olonne, des quarante skippeurs dans ce tour du monde en solitaire, il n’est plus si rare d’entendre parler de voile chez les jeunes trentenaires. « Mes parents regardaient déjà les précédentes éditions, mais moi je me suis lancée pendant le confinement, raconte Louise, 27 ans, formatrice dans le milieu de la sécurité. Cette fois-ci, je suivais Guirec Soudée sur les réseaux sociaux, et j’ai vu qu’il avait pris part au dernier départ, ce qui m’a mis le pied à l’étrier. »
Né en banlieue parisienne dans une famille d’origine vendéenne, Simon, 28 ans, connaissait déjà la course et s’est décidé en novembre à y participer depuis son ordinateur via le jeu phénomène Virtual Regatta, sur lequel 600 000 joueurs du monde s’affrontent, dont quelques célébrités comme l’ancien pilote de F1 Romain Grosjean : « C’est une course qui reste relativement associative dans l’esprit. On est loin du côté business de certaines compétitions comme la Coupe du monde de football [2034] en Arabie saoudite. »
La course s’étirant sur plus de deux mois, 24 heures sur 24, certains amateurs s’y sont mis à plusieurs pour gérer un bateau virtuel. « Au début, on voulait s’affronter, mais après on s’est dit qu’on allait faire un compte pour trois, pour obtenir le meilleur résultat final », raconte Raphaël, Vendéen de 25 ans. Avec deux amis parisiens, ils se relaient pour régler les voiles et définir le cap optimal. « On a perdu un peu de temps au début du jeu, parce qu’il y a des zones interdites où tu prends des pénalités de vitesse, mais actuellement on est entre 20 et 50 000e, ce qui est pas mal pour une première », se félicite ce jeune journaliste.
Violette Dorange, l’atout jeunesse
Après une édition 2020 marquée par la pandémie de Covid-19, l’organisation du Vendée Globe avait vu les choses en grand pour 2024. Pour cette dixième édition, ce ne sont pas moins de quarante skippeurs de onze nationalités différentes qui se sont élancés le 10 novembre. Pour l’occasion, 360 000 personnes s’étaient massées sur les quais des Sables-d’Olonne, en Vendée. Au village du Vendée Globe, ouvert jusqu’au début de la course, les records de fréquentation ont également été battus : « Ceux qui étaient là ont remarqué une participation vraiment accrue. C’est un événement intergénérationnel qui touche en particulier la jeunesse », constate Alain Lebœuf, président du Vendée Globe et du Conseil départemental de Vendée.
Cette année, plus que les autres, l’organisation a voulu toucher les jeunes. « C’est une course qui doit aussi faire rêver la jeunesse. À l’heure où tout le monde s’inquiète du contexte international, où la vie politique française traverse un moment compliqué, le Vendée Globe offre une vraie bouffée d’air », se félicite le dirigeant.
Comme un symbole, l’organisation a enregistré cette année la participation de Violette Dorange, plus jeune skippeuse de l’histoire de la compétition. À 23 ans, loin derrière l’expérience des vieux loups de mer comme Jean Le Cam (la moyenne d’âge se situe à 43 ans), la Charentaise apporte un vent de fraîcheur sur la course avec sa bonne humeur et sa légèreté. « C’est un exemple même du surpassement de soi », s’extasie Alain Lebœuf. Sur les réseaux sociaux, les internautes ne s’y sont pas trompés. Malgré des difficultés à boucler son budget (autour d’un million d’euros), l’étudiante en école d’ingénieurs cartonne avec près de 600 000 abonnés gagnés sur Instagram et TikTok depuis le début de la course.
Un emballement qui tient davantage de la personnalité de la skippeuse que des moyens investis sur sa communication, selon son community manager David Lupion. « Certes, on a les bons codes, mais ce qui nous démarque avec Violette, c’est le story telling. Contrairement aux autres, son objectif n’a jamais été de gagner. Elle est là pour réaliser son rêve. Dans nos vidéos, on parle d’aventure, d’exploit, de découverte, et c’est ça que les gens cherchent. Ils se moquent qu’elle arrive à gagner trois places », admet David Lupion.
Parmi les internautes qui suivent chaque semaine l’avancée de sa course – elle est actuellement 25e au classement, au large de l’Antarctique – , on trouve des parents, des retraités, et beaucoup de jeunes. « Si on combine Instagram et TikTok, plus de 70 % de la communauté a moins de 35 ans », calcule David Lupion.
« Une course au sens noble du terme »
Pour séduire ce nouveau public, l’organisation a fait venir, en début de compétition, des influenceurs et créateurs de contenus directement sur le village du Vendée Globe, comme Luciole (1,5 million d’abonnés sur TikTok) ou Paulo le Sportix (2 millions d’abonnés). « On a sélectionné des influenceurs qui adhèrent à nos valeurs. On ne voulait pas non plus perdre notre âme », résume Alain Lebœuf, le président de la course. Eux y voient une manière d’intéresser leur communauté à un sport bien plus « niche » que le football, par exemple. « C’est une course assez exceptionnelle, et contrairement à un événement comme les 24 Heures du Mans, ça n’arrive que tous les quatre ans, constate Paulo le Sportix (Paul Betis de son vrai nom) qui a fait une vidéo sur le village olympique. Depuis les Jeux olympiques, les gens ont peut-être envie d’entendre parler davantage de sports comme ça. »
Loin des strass et paillettes du football, le Vendée Globe offre à son public d’authentiques aventuriers des temps modernes. À l’image du youtubeur Inoxtag qui a démocratisé l’alpinisme avec son documentaire sur l’ascension de l’Everest (39 millions de vues), l’organisation peut-elle s’imaginer conquérir un nouveau public plus populaire, plus jeune ? « J’ai des élèves qui me parlaient de gravir l’Everest après InoxTag, et maintenant ils veulent faire l’Everest des mers », s’amuse Aurore Saglibene, professeur de cm1-cm2 à l’école privée Saint-Joseph d’Héricout (Haute-Saône), l’une des 8 000 classes à participer au challenge Vendée Globe virtuel.
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Pour les trentenaires, ce sont davantage les valeurs véhiculées par la course qui attirent : le courage, le dépassement de soi, ou l’humilité. « C’est une course au sens noble du terme, où l’on n’est pas en opposition aux autres, mais plutôt contre les éléments. Et puis boucler le tour du monde, c’est assez fou », explique Simon, 28 ans. « Dans la voile, il y a un esprit de solidarité entre marins qui est vachement différent des autres sports. Oui, c’est une compétition, mais en même temps si l’un d’eux fait naufrage, ils se serrent les coudes », ajoute Louise, 27 ans.
Tous gardent en tête le sauvetage héroïque, il y a quatre ans, de Kevin Escoffier par Jean Le Cam, après son naufrage au large de l’Afrique du Sud. La compétition reste, par ailleurs, l’une des rares à prôner le respect de l’environnement. Pour cette édition, l’Unesco avait proposé aux skippeurs volontaires d’embarquer une bouée météo dérivante, une station météorologique ou un thermosalinographe, dont les données seront analysées par la communauté scientifique. Sur les quarante compétiteurs, plus de la moitié a accepté de s’alourdir pour la recherche.
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Lecture:
La France contre les robots.,Référence de ce livre.
La france des caïds.,Lien sur la fiche de présentation.
Une guerre perdue.,Références de l’ouvrage.
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