Afin de les trier, À portée d’chœur a fait passer ce samedi 15 février des auditions à Auray. « Malheureusement, la scène n’est pas extensible, regrette Servane Le Bouedec, présidente de l’association et membre depuis plus de dix ans. On a de la chance car beaucoup de membres restent au fil des ans. Cette année, on n’a quasiment pas besoin de recruter ».
« On cherche le coup de cœur »
Chant, danse, théâtre, décor ou musique : chaque équipe possède son propre référent qui détermine si une audition est nécessaire. « On ne cherche pas des professionnels, mais quelqu’un qui va s’intégrer à l’équipe et qui partage nos valeurs, ajoute Alan Le Roch, vice-président et batteur. C’est une ambiance familiale. Les gens sont motivés par l’idée de faire un spectacle qui va aider des gens ».
Anna Colet (18 ans) et Aubin Le Meudec (18 ans) sont membres de l’association depuis plus de deux ans. En tant que référents danse, c’est à eux que revient le choix des recrues. (Le Télégramme/Loïc Radenac)
« C’est extraordinaire. Il faut être à l’intérieur de l’asso pour comprendre pourquoi les gens continuent », ajoute Aubin Le Meudec, qui entame à 18 ans sa troisième année à Portée d’chœur. Il est désormais coréférent de l’équipe danse avec Anna Colet, elle aussi âgée de 18 ans. Aux côtés de Servane Le Bouedec, ils font passer les auditions pour rejoindre les sept danseurs de la troupe. « On cherche le coup de cœur, témoigne Anna Collet. On veut quelqu’un qui va être force de proposition pour les chorégraphies ».
« Donner un coup de main »
Aujourd’hui, c’est Solenn Goiset, 26 ans, qui s’essaye à l’exercice. « Je suis allé au spectacle à Vannes l’année dernière, et j’ai trouvé l’idée géniale. Je me suis dit que je pouvais tenter ma chance », explique cette Vannetaise, déjà membre d’une association de danse bretonne. Après un premier échange avec le jury pour se présenter, elle se lance en solo sur une musique de son choix pour montrer ce qu’elle sait faire. « Je veux donner un coup de main, donc si je suis prise, tant mieux, et sinon ce n’est pas grave ». Elle connaîtra le résultat de l’audition dans les heures qui suivent.
50 000 euros collectés en 2024
Son profil breton a plu au jury, qui tente de diversifier les chorégraphies du spectacle. « On fait de la danse contemporaine, du hip-hop et du modern jazz, mais on essaie de changer régulièrement et d’explorer de nouvelles choses », précise Aubin Le Meudec.
Au-delà des capacités techniques, les membres de l’association cherchent surtout à découvrir la personnalité des candidats. Un temps d’échanges est prévu pour cela lors de chaque audition. (Le Télégramme/Loïc Radenac)
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