Archive: 29 septembre 2024

C’est toujours un plaisir pour vous d’être sur scène et d’interpréter l’univers musical de J.J. Goldman ?

La réponse est simple. Si ça ne me plaisait, j’arrêterais. Je prends toujours plaisir à chanter ces chansons-là. Mais comme je veux rester dans le plaisir, je vais arrêter à la fin de l’année.

Ça va faire trois ans que vous êtes dans le projet ?

Oui. C’est Erick Benzi (réalisateur et arrangeur historique de Goldman, NDLR) qui m’a impliqué là-dedans. Comme j’ai 73 ans, j’ai envie de faire une dernière petite tournée, mais seul. Ça s’appellera « Je passe mon tour ». L’occasion de fêter mes 60 ans de scène. Donc il y aura un « Héritage II » l’année prochaine, mais ça sera sans moi.

J.-J. Goldman, c’est plus d’une centaine de chansons. Comment on fait le tri ?

On ne peut pas (rires). C’est pour cela qu’on finit le spectacle avec un medley dans lequel il y a déjà une douzaine de chansons. On change aussi les chansons du spectacle pour le renouveler. Ça fait la quatrième fois qu’on fait le tour de France avec ce spectacle, donc on essaye chaque fois d’apporter quelque chose de nouveau. « L’Héritage II » sera donc complètement différent avec de nouveaux artistes.

Vous, vous êtes un solide compagnon de J.J. Goldman que vous connaissez depuis les années 1970, mais les interprètes sont beaucoup plus jeunes. Comment ont-ils été choisis ?

Ils ont connu les chansons de Jean-Jacques par leurs parents. Mais ils ont une carrière déjà bien étoffée. Ils ont tous fait soit The Voice ou l’Eurovision. On voulait garder leur identité à travers les chansons de Jean-Jacques. On fait les chansons différemment. Eric et moi, on a changé les arrangements avec plus ou moins l’accord de Jean-Jacques puisqu’il a écouté le premier album.

Ce n’est pas du dépoussiérage, mais une réinterprétation. C’est ça, la notion d’héritage ?

On ne veut surtout pas être un tribute. Les tributes font les chansons telles qu’elles étaient enregistrées à l’origine. Nous, on voulait faire vivre les chansons autrement.

Vous n’avez pas les mêmes sensations que sur les tournées que vous avez effectuées avec J.J. Goldman ?

J’ai de super sensations. J’ai même l’impression de jouer parfois une autre chanson. C’est ça le challenge. C’est ça qui est génial.

Il y a votre guitare évidemment, vous jouez du solo, mais il y a une grande variété d’instruments ?

Il y a une grande partie des arrangements qui sont à tendance celte. On a le violoniste. La chanteuse qui joue guitare, mandoline et bodhrán qui est une percussion irlandaise, et on un « piper », c’est quelqu’un qui joue de la cornemuse et des flûtes. C’est un Écossais et un des meilleurs musiciens au monde.

Pourquoi cette ambiance celte ?

On sait que Jean-Jacques aime beaucoup la musique celte. Et moi, je suis Celte. On s’est retrouvé là-dessus. Il ne faut pas oublier que Jean-Jacques a écrit la bande sonore d’Astérix.

C’est quoi le plus grand souvenir artistique que vous avez J.J. Goldman ?

Peut-être le jour où on a enregistré en studio avec Ray Charles. On avait écrit une chanson pour lui. Il est arrivé avec la chanson, mais quand il l’a joué, ce n’était plus notre chanson. Il se l’était approprié. Il a fait comme il avait envie de la faire. C’est devenu une chanson de Ray Charles.

C’était quand ?

Il y a très longtemps. C’était pour le film Pacific Palisades (sorti en 1990, NDLR) avec Sophie Marceau. Film, qui n’a pas si bien marché que ça mais on a eu Ray Charles sur une chanson.

J.-J. Goldman a longtemps été indissociable des Enfoirés. De votre côté, vous avez arrêté en 2020. Pourquoi ?

C’est toujours la même chose. J’ai 73 ans et Les Enfoirés, c’est extrêmement fatigant. Je pense que physiquement, je n’y arrivais plus. C’est 4 h 30 de spectacles et le dimanche, il y a deux spectacles (rires). Je continue à travailler pour Les Restos du Cœur mais je ne suis plus dans Les Enfoirés. Je fais maintenant des mini-concerts pour des bénévoles.

Quel rapport vous avez avec Montpellier ?

J’adore cette ville. Ma fille a été étudiante à Montpellier. On peut bien manger, bien vivre. C’est une ville étudiante. Je préférais quand même avant qu’il bloque la place de l’œuf.

Vous avez des habitudes quand vous venez nous voir ?

Là, on n’aura peut-être pas le temps, mais je me rends Place Jean-Jaurès avec tous ses bistrots et il y a des musiciens qui jouent. C’est bien vivant, c’est sympa.

Par Laurent Fourvière

– Publié le 23 Sep 2024 à 14:00

Nolwenn Leroy ne manque pas de prendre la parole quand il le faut. C’est ainsi qu’elle a tapé le poing sur la table en ce qui concerne la France.

Révélée dans la saison 2 de la Star Academy, Nolwenn Leroy a su se faire une place de choix dans le paysage musical français. Avec sa voix suave, ses mélodies envoûtantes et son authenticité, l’artiste a réussi à conquérir le cœur de nombreuses personnes. Cependant, au-delà de son talent, la chanteuse de 41 ans se distingue par sa personnalité attachante. Mais aussi pour son franc-parler. En effet, loin des clichés de la pop star, Nolwenn Leroy n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. Et ce, même si cela peut déranger.

La chanteuse soutient la fondation Abbé Pierre

Le 16 septembre dernier, Nolwenn Leroy était l’invitée de Yann Barthès sur le plateau de Quotidien. Le présentateur n’a pas alors manqué d’interroger la chanteuse sur un sujet d’actualité. À savoir les accusations de viols et d’agressions sexuelles contre l’Abbé Pierre. Marraine de la fondation, cette dernière n’a pas manqué de se confier sur la situation. “Comme tous les Français, on tombe des nues forcément parce qu’on ne peut pas se préparer à ça… Que dire à part, que le combat contre le logement et la précarité est toujours d’actualité plus que jamais”, a-t-elle confié.

Avant de poursuivre : “Il faut toujours soutenir la fondation et séparer, je dirais, l’homme que pouvait être l’abbé Pierre de son œuvre et du combat qu’il menait, le message qu’il portait.” Des propos qui ont suscité la colère des internautes. Toutefois, ce n’est pas la première fois qu’elle s’exprime à ce sujet.

Nolwenn Leroy cash sur la situation en France

Chaque année, les Enfoirés proposent un spectacle inoubliable dans le but de collecter des fonds pour les Restos du Cœur. Invitée sur les ondes de RFM, Nolwenn Leroy avait évoqué sa participation à l’événement pour la 17ème fois de sa carrière. Cependant, la chanteuse, qui a fait des confidences coquines, a tenu à rappeler que la cuvée 2024 constituait une année particulière. C’est alors qu’elle s’est confiée sur l’Abbé Pierre. “Cette année, on célébrait les 35 ans des Restos du Cœur, mais aussi les 70 ans de l’appel de l’hiver 1954 de l’Abbé”, avait-elle révélé.

Avant d’ajouter : “Se retrouver dans cette situation aujourd’hui… Bien sûr que l’Abbé Pierre savait que le drame quotidien des gens dans la rue et de la précarité ne s’éteindrait pas avec lui. Il faut du monde pour continuer à porter ce message, pour aider à récolter des fonds et essayer de faire bouger les choses. Pour moi, c’est important.”

“Tous les Français sont affligés”

Engagée dans la cause sociétale, Nolwenn Leroy prend souvent la parole pour rappeler l’importance des Restos du Cœur à ses yeux. Pour la chanteuse de 41 ans, il s’agit d’un combat national dans lequel il faut se donner à fond et ne pas céder à la fatalité. “On ne peut pas s’habituer à cette misère quotidienne. Se dire que c’est la fatalité, qu’il y a des riches et qu’il y a des pauvres. […] Tous les Français sont affligés et atterrés par cette situation”, a-t-elle confié.

Conscients des enjeux actuels, les Enfoirés sont donc plus que jamais déterminés à apporter leur soutien aux Restos du Cœur. D’ailleurs, c’est le sens de leur chanson “Jusqu’au dernier”.

Par Yvy Cousteau

– Publié le 18 Sep 2024 à 07:30

Mercredi dernier, à 21h05, France 2 diffusait un nouvel épisode de L’éclipse, mettant Claire Keim à l’honneur. Une occasion de nous rappeler une anecdote amusante de l’actrice : elle avait révélé avoir croisé une jeune diva en herbe au sein des Enfoirés.

France 2 frappe fort avec L’éclipse, une série qui fait grimper la tension avec une intrigue captivante, deux héroïnes aux prises avec leurs démons, et un décor à couper le souffle. Sur les terres sauvages de l’Aubrac, l’enquête ne laisse aucun répit, transformant cette nouvelle production en une véritable pépite du polar. Un défi relevé avec brio ! Et c’est Claire Keim qui endosse une fois de plus l’uniforme, incarnant la gendarme Johanna Croiset. Entre feu de l’action et zones d’ombre, elle est la parfaite femme en bleu, prête à tout pour résoudre ce mystère brûlant.

Claire Keim a failli refuser ce rôle

Claire Keim, prête à abandonner son éternel uniforme bleu marine ? C’est en tout cas ce qu’elle a confié sur les ondes de France Info, expliquant accepter les rôles qu’on lui propose, même si ça finit toujours par des flics ! « Je suis heureuse, mais ce n’est pas mon choix. Je veux qu’on arrête de dire : ‘Elle adore les rôles de gendarme et de flic…’ Non ! », a-t-elle déclaré, en précisant qu’elle cherche à être épanouie peu importe le rôle. Et même sans policier dans le scénario, il y a toujours une enquête qui traîne !

D’ailleurs, la compagne de Bixente Lizarazu a failli refuser L’éclipse après avoir enchaîné les rôles de flic dans Vise le cœur et Menace sur Kermadec. Un petit moment d’hésitation vite dissipé grâce au réalisateur Franck Brett, qu’elle a trouvé « très humble, très discipliné et très doué ». Après cinq minutes, elle était prête à le suivre au bout du monde ! Finalement, même si elle porte encore le képi dans la série, l’actrice s’épanouit pleinement dans la peau de Johanna Croiset, précisant que le personnage est avant tout « une lionne prête à défendre son sang ».

Claire Keim, une figure emblématique des Enfoirés

Les Enfoirés n’ont jamais échappé aux critiques, que ce soit de la part du public ou d’autres artistes. Pourtant, la troupe, unie autour de Jean-Jacques Goldman, a toujours su rester solidaire, formant une véritable famille. Celle qui a récemment abordé le problème de l’alcoolisme, elle-même, avait confié à Paris Match : « Je n’ai jamais vu quelque chose d’anormal sur les Enfoirés. Personne ne se comporte en diva. »

Enfin… sauf une jeune artiste, visiblement. L’actrice avait ajouté : « Elle a fait vivre un enfer à toute l’équipe et résultat, elle n’est jamais revenue ! Tant pis pour elle. D’ailleurs, elle n’a même plus de carrière. » Et sur l’identité de cette mystérieuse diva ? Pas de révélation, la quadragénaire préfère garder le mystère. Cependant, après plusieurs recherches, il pourrait s’agir de Nâdiya. En effet, l’interprète de « Parle-moi » n’a participé qu’une seule fois au concert, en 2007. Claire Keim ayant rejoint la troupe en 2005 et donné l’interview en 2016, cela pourrait concorder… Mais rien n’est sûr !

« Je voudrais juste qu’on nous foute la paix »

Lors de cette interview, Claire Keim n’a pas manqué l’occasion de s’exprimer sur les polémiques autour des Enfoirés. Elle s’est interrogée : « Pourquoi critiquer ceux qui bougent les choses alors que plein d’autres ne font rien ? » Certains artistes ont même quitté la troupe, de peur d’être accusés de « fausse générosité ». Pas facile de jongler entre amour et haine, visiblement !

La native de Senlis a également ajouté, non sans agacement : « Les Enfoirés ont été adulés et maintenant, on les brûle ? Je voudrais juste qu’on nous foute la paix et qu’on nous laisse continuer à rapporter 23 millions d’euros chaque année aux Restos du Cœur. » Un message clair pour ceux qui aiment trop la critique !